Depuis des années, la navigation sécurisée Google protège plus d'un milliard d'internautes contre
les logiciels malveillants ou indésirables, ainsi que les sites d'ingénierie sociale sur le Web. Depuis début décembre, nous avons le plaisir de vous annoncer que nous avons étendu notre protection à des centaines de millions d'utilisateurs de Chrome sur Android.
Comment en bénéficier ?
Si vous utilisez Android, vous en profitez sûrement déjà ! Ce nouveau client de navigation sécurisée sur Android fait partie des services Google Play, et ce dès la version 8.1. La première application à l'utiliser a été Chrome, dès la version 46 - nous protégeons désormais par défaut tous les utilisateurs de Chrome sur Android. Dans le menu Paramètres > Confidentialité de Chrome, vous pouvez vérifier que la navigation sécurisée est activée et que vous êtes protégé. Chrome vous prévient lorsqu'un site est dangereux, comme illustré sur l'image ci-dessous. Il n'en
préserve pas moins votre confidentialité, comme sur un ordinateur.
Auparavant
Cela fait longtemps que la plate-forme Android et le Play Store offrent une protection contre les applications potentiellement dangereuses. Nos adversaires ont perfectionné leurs techniques de contournement de nos protections. Nous avons donc amélioré nos moyens de détection, pour protéger les utilisateurs des applications Android. Mais ces dernières ne représentent pas le seul danger pour les mobinautes.
Nouveautés
L'ingénierie sociale et l'hammeçonnage en particulier nécessitent des protections différentes. Nous devons alimenter en permanence une liste de sites malveillants sur l'appareil mobile pour pouvoir avertir les mobinautes avant qu'ils ne tombent dans le panneau. Il est bien plus difficile d'assurer cette protection sur un appareil mobile que sur un ordinateur, notamment puisque nous devons veiller à actualiser cette liste régulièrement. Pourtant :
- Les données mobiles sont payantes pour la plupart des mobinautes à travers le monde. La taille des données est très importante.
- La vitesse de transmission des données mobiles est plus lente que le Wi-Fi dans une grande partie du monde. La taille des données est très importante.
- La qualité de la connectivité cellulaire est très inégale. Il est donc crucial d'envoyer rapidement les informations adéquates sur l'appareil. La taille des données est très importante.
Protection maximale par bit
Les octets sont volumineux : notre devise est que chaque bit envoyé par la navigation sécurisée sur un appareil mobile doit améliorer sa protection. La batterie et la bande passante du réseau sont les ressources les plus rares sur un appareil mobile. Nous avons donc dû réfléchir soigneusement à la façon de protéger au mieux les mobinautes. Certaines attaques d'ingénierie sociale ne ciblent que des parties du monde précises. Nous envoyons donc uniquement des informations pour protéger les appareils dans les régions géographiques concernées.
Nous veillons également à envoyer en priorité des informations sur les sites les plus dangereux. Si nous ne pouvons envoyer que de très brèves mises à jour, comme cela arrive souvent avec les réseaux plus lents des pays émergents, il faut aller à l'essentiel. Nous avons également travaillé avec l'équipe Google responsable de la compression pour limiter au maximum le volume des données envoyées.
Avec l'équipe de sécurité Android, nous avons veillé à ce que le logiciel présent sur l'appareil soit peu gourmand en mémoire et en utilisation du processeur, et minimise le trafic réseau. Tous ces détails comptent pour nous. Nous ne voulons pas épuiser les forfaits de données de nos utilisateurs, ou consommer un seul pour cent de leur batterie.
Mobilité accrue
Nous traquons les sites malveillants sur Internet pour que vous ne les découvriez pas à vos dépens. Il est primordial que notre protection ne pèse pas sur vos coûts de mise en réseau ou sur la batterie de votre appareil. Le monde repose de plus en plus sur le Web pour mobile, et nous voulons assurer votre sécurité aussi efficacement que possible.
Ecrit par
Noé Lutz,
Nathan Parker,
Stephan Somogyi ; équipes Google Chrome et Safe Browsing